Lexique

Définition des différents outils thérapeutique utilisés par Véronique (lexique)

De quoi parlons-nous ?

L’hypnose : est un phénomène naturel qui peut survenir spontanément.
On connait tous sans le savoir des moments en état d’hypnose. Le soldat qui porte son camarade blessé sur des kilomètres et qui s’écroule sitôt arrivé à l’infirmerie, l’artiste ou le sportif qui visualisent leurs prestations avant d’entrer en scène ou sur le stade, le conducteur qui arrive à destination en ayant occulté une partie du trajet.
L’hypnose n’est pas du sommeil. Personne ne prend le contrôle d’une autre personne pour modifier son esprit. Nous pouvons parler d’un « état modifié de conscience, de perceptions ».

Vers un état de conscience modifié-Lexique

L’hypnose Ericksonienne :

Milton H. Erickson est le psychiatre américain (1901-1980) qui a réintroduit l’hypnose dans la pratique médicale à l’hôpital. Puis ensuite à son cabinet de psychiatre libéral. Internationalement connu, il a développé l’idée et la pratique d’une hypnose naturaliste, commune, de la vie de tous les jours.

F. Roustang définit l’hypnose comme une « veille paradoxale » : « L’hypnose est à la veille ce que le rêve est au sommeil ».

L’hypnose survient naturellement, dans la journée, lors d’activités comme lire un livre ou voyager dans le train. C’est une « recherche intérieure ». C’est donc un processus actif, très différent de la relaxation.

« Soudain, vous sortez de votre état de transe et vous vous demandez où vous êtes. Vous n’avez pas vu le temps s’écouler. C’est à ce moment que vous vous rendez compte que vous venez de passer un petit moment dans un état hypnotique. Le calme du trajet et le bercement des mouvements du train, si cela est confortable pour vous, ont permis à une sorte de rêverie intérieure de s’installer. Vous avez peut-être déjà oublié à quoi vous étiez en train de penser, Vous vous sentez agréablement reposé et tranquille. C’est le nom de votre arrêt, prononcé par le contrôleur, au micro du train, qui a donné le signal pour que vous soyiez de nouveau bien présent à ce que vous êtes en train de faire. Il vous faut maintenant descendre du train. Vous êtes arrivé à destination.« 
(Inspiré du livre « Prendre de soi par l’autohypnose » E. Lelarge et I. Prévot-Stimec, Dunod)

L’hypnose nous amène à résoudre des problèmes, inventer des solutions, franchir les difficultés de la vie, avancer …

Faire coopérer mon conscient et mon inconscient. Pour Erickson, l’inconscient est 100% positif. C’est une partie sage, pleine de ressources disponibles pour nous aider. Cette partie est le réservoir de nos expériences, de nos apprentissages et de nos compétences. Elle contient tout ce que nous savons sans savoir que nous le savons.

Auto-hypnose : Se mettre soi-même dans un état hypnotique. Cet état particulier permet de reprogrammer des schémas de pensées négatifs en positifs. Et aussi de mieux vivre son état (sa douleur, ses émotions ou son stress…).

Thérapie narrative : La thérapie narrative est née en Australie, fondée par Michaël White et David Epston.
Elle est issue de travailleurs sociaux et non de psychologues et de cliniciens.
Elle s’est nourrie d’influences de la sociologie, de la philosophie, de questions débattues par les penseurs de la « French Theory »
Ces origines « atypiques » fondent et colorent une approche qui ne l’est pas moins.

Une écoute attentive pour une thérapie intégrative

Le thérapeute narratif  s’appuie sur un certain nombre de postulats. Le fait qu’Il n’y a pas de vérité absolue et factuelle. Seulement le récit que se fait le patient des événements tels qu’il les perçoit, les ressent et les interprète.

Le thérapeute accepte d’être agent de « déconstruction ». Il permet, par ses questions et sa présence, la ré-élaboration/ reformulation de son histoire par le patient lui-même. 
Une nouvelle narration de soi est mise à jour, ré-éclairée, dont la finalité est de dissoudre la présence du problème dans une nouvelle version où le il est moins présent.

Le thérapeute narratif est fortement engagé dans les conversations thérapeutiques qu’il anime ;
il n’y a ici pas de biais soignant/soigné, aidant/aidé.
Le thérapeute prend le risque de sa parole et est acteur de la thérapie, au moins autant que le patient.

Ce dernier, « le narr’acteur », est central dans le récit et le processus. Le thérapeute, lui,  influence et éclaire par le questionnement qu’il propose. Mais aussi par ses propres réactions ou commentaires, dans une posture de non-sachant investiguant tel un enquêteur d’une curiosité sincère.

Musicothérapie : Rentrer en relation par l’intermédiaire des sons et trouver de nouveaux canaux de communication.

Un outil thérapeutique – Lexique

Selon la Fédération Française de Musicothérapie, la musicothérapie est « une pratique de soin, d’aide, de soutien ou de rééducation qui consiste à prendre en charge des personnes présentant des difficultés de communication et/ou de relation ».

La musicothérapie appartient à ce que l’on appelle l’art-thérapie. Elle repose sur l’utilisation de la musique comme moyen de médiation thérapeutique. La musique et les sons sont employés sous toutes leurs formes comme moyen d’expression, de communication, de structuration et d’analyse de la relation. Cet outil permettrait de rétablir, maintenir ou améliorer la santé psychique, physique ou émotionnelle d’un individu.
Finalement, l’objectif est de donner au patient les moyens de devenir acteur de sa propre vie. De prendre ou reprendre le contrôle de son corps, de son esprit, de ses paroles et sentiments.

Méditation Pleine Conscience ou Mindfulness :

« Méditer, c’est s’arrêter. » Christophe André

« La pleine conscience signifie diriger son attention d’une certaine manière. C’est-à-dire : intentionnellement, au moment présent, sans jugement de valeur, sur l’expérience qui se déploie, moment après moment. »      Jon Kabat-Zin, 2003     

C’est en 1979, aux Etats-Unis, que Jon Kabat-Zin introduit la pratique de la méditation pleine conscience à la Clinique de Réduction du Stress.
La pleine conscience s’inspire des méditations ancestrales, notamment bouddhiste. Mais, c’est une méditation laïque.

Méditer, c’est se poser

La méditation pleine conscience est un processus en 4 étapes :
Se poser, Ressentir, Observer et Laisser être.

Les bienfaits d’une pratique régulière de la méditation :

* diminution des marqueurs physiologiques du stress : le cortisol.
* meilleure estime de soi.
* amélioration de la mémoire de travail.
* augmentation de la concentration.
* prévention des épisodes dépressifs répétés.
* amélioration de la communication.

Respiration cohérence cardiaque :

Réguler son stress et son anxiété

La cohérence cardiaque permet d’apprendre à contrôler sa respiration afin de réguler son stress et son anxiété. Cette technique simple permet de réduire aussi la dépression et la tension artérielle.

La technique de cohérence cardiaque repose sur un principe très simple. Respirer calmement (6 respirations par minute) durant 5 minutes, 3 fois par jour,

La cohérence cardiaque a pour principe de contrôler ses battements cardiaques afin de mieux contrôler son cerveau. Une respiration calme permet de réguler son rythme cardiaque et son système nerveux autonome. Il est ainsi possible de diminuer son taux de cortisol (hormone-marqueur du niveau de stress excessif) et donc, son stress.

Cette respiration a de nombreux effets positifs sur la santé et le bien-être. Ses bienfaits se font sentir pendant environ cinq heures. Au bout de deux semaines de pratique quotidienne, la chimie du sang change. Il faut deux mois, en pratiquant trois fois par jour, pour obtenir le maximum des effets bénéfiques.

En France, la cohérence cardiaque a été mise sur le devant de la scène par le Dr David Servan-Schreiber, notamment dans son livre « Guérir ».

Relaxation : Se relier à son intériorité. Par le biais d’un travail sur la respiration, sur la prise de conscience et la détente de toutes les parties du corps.

Un mouvement corporel entraîne un mouvement psychique

Mouvements corporels : Utiliser des mouvements de Qi Gong ou de Yoga afin de s’approprier son corps, son schéma corporel. Réinstaller de la fluidité.